vendredi 8 février 2008

et merde tiens.

tout a commencé comme une soirée presque normale.
j'étais tristement vautrée sur roquette le canap' désormais recouvert d'une fort seyante tenture et avec le prétexte de travailler sur un projet de conception de documents qui m'a menée à errer de forum en forum de geeks pour comprendre les subtilités de la feuille de style open office après avoir cette après-midi sauté d'article à article sur wikipédia, cherchant erratiquement des informations sur l'extinction de masse afin de comprendre le texte que je traduisais, découvrant la triste histoire du dodo, prête à verser une larmichette ou deux sur le sort de l'oiseau couillon.
oh, je ne le nie pas, ma journée a néanmoins été parsemée de quelques moments joyeux, comme lorsque j'ai découvert cette théorie merveilleuse des années 1960 qui explique l'extinction des dinosaures par l'augmentation du nombre de plantes psychotropes et qu'imaginer Petit pieds
sous champignons m'a fait rire aux éclats.. intérieurement. parce qu'on était dans une salle informatique munie d'un bibliothécaire-informaticien et que comme chacun le sait, ces choses-là font chhhht dés qu'on a le malheur d'émettre un son. ya eu les sushis aussi, ça c'était bien et bon. malgré cela, je ne vous le cacherai pas, mes chers confidents binaires, à 4h05, alors que mon document est mis en page, je suis je suis globalement (qui ne traduit pas globaly) tristoune.
mais enfin pourquoi? n'as-tu pas mangé assez de tartines chèvres-miel? le tchaï ne te convient plus.
si si, mais c'est plus comme avant.
c'est plus comme avant parce qu'Aurore et moi cherchons à déménager et que les prix n'ont pas baissé alors que c'est bon mais pas suffisant.
(ici, Libé nous parle des propriétaires qui louent contre du sexe). et puis la joie de revoir Paris après 14 longues journées de purgatoire auvergnat -enfer ça va pas, parce que l'Enfer, c'est rigolo. le purgatoire, c'est bien chiant- est retombée.
alors après avoir masochistement regardé le prix des 6 1/2 sur Montréal, je suis tombée sur un article de rue 89 qui raconte comment la France refuse des touristes en règle.
je vais me coucher tiens.
et si vous continuez à rien dire, je me tais.