mardi 11 mars 2008

La chaussette migre

Mon nouveau blog, que j'ai moi-même fait lors de mon long purgatoire auvergnat.

http://lachaussett.free.fr/

mardi 26 février 2008

chaussette et bovins

ne croyez pas que je commence un poste à 1h59 en ce mardi 26 février à peine éclôt et déjà prometteur par plaisir.
c'est uniquement par sens du devoir que je vous écris.
et aussi parce que j'en arrive au stade ultime de la plus grande de mes perversions personnelles après l'amoureuse: je procrastine désormais le sommeil.
et pour procrastiner en toute beauté, je pourrais:
- montrer les photos que j'ai prises lors de ma promenade dominicale avec Camille
- citer Desproges que je lis avec une ferveur que n'égale que mon envie de ne pas me plonger dans mon mémoire. oh et puis je ne résiste pas à cette innocente et utile tentation d'enrichir votre culture... "Si tous les étrangers étaient méconnaissables, on ne pourrait même plus faire de guerres, faute de pouvoir reconnaître l'ennemi. Heureusement, l'Homme a inventé le drapeau. Le drapeau distingue l'Homme de la bête."
- raconter un strip tease avec toute la drôlerie et le cynisme dont je suis capable, en parsemant l'ensemble de mots compliqués pour cacher la vacuité du propos comme à mon habitude. (je parle de l'émission belge. je sens que je vais encore attirer des connexions louches moi).
quand même. pour vous montrer que j'ai raison quand j'affirme que les enfants sont cons.


d'ailleurs si vous regardez les vidéos related, yen a une avec un prêtre qui prouve que j'ai aussi raison de détester aussi les catholiques (oui je sais ça fait une répétition mais je ne pouvais pas me résoudre à ne souligner qu'un des éléments).
- raconter comment en 2 jours j'ai trouvé une étagère pour protéger mes livres de l'humidité ambiante et donner à ma bougie-Lénine la haute position qu'elle mérite ET un truc dont le nom spécifique m'échappe, mais qui me permet de pendre mes vêtements sur des cintres. tout ça parce qu'Aurore fait un documentaire sur les étudiants fauchés et qu'elle porte chance. si, c'est scien-ti-fi-queuh. ça fait 6 mois que je cherche ça et que les rues parisiennes n'offrent que tables, chaises et autre matelas.
ma non.
au lieu de tout cela, je voulais juste vous montrer le regard enjôleur voire carrément racoleur et pas passif des bovins de cette année 2008.

(non mais vous avez vu?! elle est partout dans le métro à nous regarder de trois quarts comme ça là)

jeudi 14 février 2008

placenta, champignons et brosses à dents

Pour ceux d'entre vous qui se demandent -c'est que j'aime à vous croire nombreux et à l'affût, ça m'aide à vous écrire- à quoi ressemble concrètement ma vie, voici quelques zimages volées:




Aurore met un point d'honneur à ne pas assortir ses chaussettes...




....et dans un coin de sa chambre elle stocke ses provisions de pâtes depuis que nous avons été envahies par les "marsons".
Parce qu'Aurore utilise des mots qu'elle seule connaît. mais vu qu'elle croit que nous avons tous accés à ses pensées, tout va bien.
il y a quelques jours de cela, j'étais en train de faire ma vaisselle quand elle est venue me demander "on tourne les champignons?".
...
veut-elle retourner des champignons pour qu'ils cuisent partout? mais non, yen a pas au four
...
quand ai-je promis de prendre des hallucinogènes à Aurore?
...
...
j'ai cru que mes tympans pourris me jouaient un tour mais elle avait vraiment aligné ces mots pour me signifier qu'elle voulait filmer mes moisissures murales afin de s'en servir dans son film sur la vie étudiante à Paris.
et si nous devons comprendre ces mots qui ne sont qu'à elle, elle a un accès souvent déformé à nos dires.
je racontais ma journée glande:
-Après avoir bu Place Sainte Marthe...
- Après avoir bu un placenta?!
c'est une co-loque parfaite et quand je me lève à midi alors que j'avais cours à 9h mais que c'est pas de ma faute ma docteure m'a fait un mot qui dit que je n'entends rien et que je reviendrai quand je pourrai, Aurore me salue par un enjoué "on va voir un navet?".
c'est comme ça qu'on se retrouve devant Astérix.



nos sept brosses à dents





mon bureau








PS: elle vient de me rejoindre pour fumer la chicha, découvre le post et se défend: "ben je suis étudiante en cinéma quoi!"

vendredi 8 février 2008

et merde tiens.

tout a commencé comme une soirée presque normale.
j'étais tristement vautrée sur roquette le canap' désormais recouvert d'une fort seyante tenture et avec le prétexte de travailler sur un projet de conception de documents qui m'a menée à errer de forum en forum de geeks pour comprendre les subtilités de la feuille de style open office après avoir cette après-midi sauté d'article à article sur wikipédia, cherchant erratiquement des informations sur l'extinction de masse afin de comprendre le texte que je traduisais, découvrant la triste histoire du dodo, prête à verser une larmichette ou deux sur le sort de l'oiseau couillon.
oh, je ne le nie pas, ma journée a néanmoins été parsemée de quelques moments joyeux, comme lorsque j'ai découvert cette théorie merveilleuse des années 1960 qui explique l'extinction des dinosaures par l'augmentation du nombre de plantes psychotropes et qu'imaginer Petit pieds
sous champignons m'a fait rire aux éclats.. intérieurement. parce qu'on était dans une salle informatique munie d'un bibliothécaire-informaticien et que comme chacun le sait, ces choses-là font chhhht dés qu'on a le malheur d'émettre un son. ya eu les sushis aussi, ça c'était bien et bon. malgré cela, je ne vous le cacherai pas, mes chers confidents binaires, à 4h05, alors que mon document est mis en page, je suis je suis globalement (qui ne traduit pas globaly) tristoune.
mais enfin pourquoi? n'as-tu pas mangé assez de tartines chèvres-miel? le tchaï ne te convient plus.
si si, mais c'est plus comme avant.
c'est plus comme avant parce qu'Aurore et moi cherchons à déménager et que les prix n'ont pas baissé alors que c'est bon mais pas suffisant.
(ici, Libé nous parle des propriétaires qui louent contre du sexe). et puis la joie de revoir Paris après 14 longues journées de purgatoire auvergnat -enfer ça va pas, parce que l'Enfer, c'est rigolo. le purgatoire, c'est bien chiant- est retombée.
alors après avoir masochistement regardé le prix des 6 1/2 sur Montréal, je suis tombée sur un article de rue 89 qui raconte comment la France refuse des touristes en règle.
je vais me coucher tiens.
et si vous continuez à rien dire, je me tais.

samedi 26 janvier 2008

eh ben ?

j'aurais pu croire que vous ne faites aucun cas de mes histoires d'Eustache.
heureusement, gogole analytics m'a bien dit que vous étiez venus en nombre et je peux continuer à raconter ma vie en étant bien certaine de passionner les masses.
figurez-vous que je retrouve doucement les bienfaits de l'audition. rien de tel qu'une bonne paire d'oreilles pour recevoir des nouvelles du monde extérieur. depuis avant-hier, je me réjouis donc de pouvoir entendre la télévision.
quelle merveilleuse source de nouvelles du monde extérieur n'est-ce pas. en quelques heures, j'ai ainsi pu apprendre que:
- le propriétaire du bar tabac la bohème, à Maillet dans l'Allier fait grève parce que l'interdiction de fumer dans les lieux publics c'est la fin des parties de belottes.
- dans le Cantal on râle beaucoup parce que bordel de merde avec l'Europe on peut plus rien exterminer tranquille oh. (deux randonneurs auraient peut-être aperçu un loup)

mais grâce aux oreilles, j'ai aussi pu:
- suivre l'histoire de Steven et Sam, deux pédés qui voulaient une femme. ils ont rencontré Samantha et ils ont fait un enfant, c'était magnifique, ils étaient riches tous à New York et dormaient dans un grand lit tous ensemble. Les réunions de famille c'était rigolo. sauf que Steven après il s'est barré pour mieux vivre son homosexualité. ce gros connard il a laissé son chien qui coûte 30$ de nourriture chic par jour aux deux autres (et là je dis, c'est bien la peine d'être révolutionnaire au lit pour faire aussi bourgeois). Sam a fait une dépression.
- réentendre le tictac de la pendule aux toilettes chez mes parents (oui, ils l'ont fait. du coup ça te donne l'horrible impression d'être chronométrée et croyez-moi, c'est désagréable ce côté performance. à choisir je préfère la musique des toilettes d'aéroport)
- me redisputer avec mes parents.

je rentre mercredi à la ville, et je crois que j'ai hâte.

mercredi 23 janvier 2008

trop de glande...

je suis bloquée en Auvergne.
vous voyez, les deux premiers jours, c'était sympa. mes parents me faisaient de la purée, de la soupe, et heureusement parce que j'étais vraiment pas en état de le faire toute seule. c'était doux et enfantin, je me vautrais dans les brocolis broyés et la soupe à la paille. le bonheur.
sauf que là, ça va faire une semaine que j'erre entre le bébé et la personne âgée, et laissez-moi vous dire que ça commence à me peser d'être pour ainsi dire enfermée seule avec mes pulsations cardiaques.
parce que je n'entends presque rien à l'exception de mon coeur.
ça pourrait être regressif, le côté utérin tout ça. ben moi je trouve ça angoissant.
d'habitude, j'écoute tout le temps de la musique. j'adore choisir la BO de mes promenades en ville, et par exemple Arcade Fire m'évoque toujours Montréal. je n'écoute quasiment jamais Dakota des Stereophonics parce que la dernière fois que je suis allée à Mostar, je me le suis passé en boucle dans le bus. du coup quand je le réentends, je vois les lacs, les rivières et la nature de l'Herzégovine qui a rendu les hommes fous. les virages, la pierre blanche éclatante. pour ne pas abîmer le souvenir, je m'en sers rarement. j'ai des tas de sélections de chansons pour lire, pour glander dans le hamac, pour m'endormir dans le cou de l'amoureuse.
là, je ne peux pas écouter de musique, c'est tout sourd, moche, dissonant. pour vous donner une idée, c'est un peu comme si Cocorosie avait repris l'intégralité de ma discothéque. j'aime beaucoup Cocorosie hein, c'est pas le problème, mais le côté boîte à musique cassée PARTOUT, c'est lourd.
toute à l'heure, le son de la cloche de l'église de la ville n'avait rien des fameux cercles de plomb de ma Vivi. c'était comme si quelqu'un avait tapé dans une grande boîte de conserve vide.
en temps normal, passer des journées sans impératifs fermes, à boire du thé et à bouquiner, c'est le pied. eh ben quand on y forcée c'est moins marrant.

...

déjà, il y avait des signes précurseurs. par exemple les gens qui montent pas dans les escalators m'énervent depuis que je vis à Paris alors qu'avant les gens qui montaient me faisaient rire. je ne supporte pas les gens qui marchent doucement. j'ai secrétement envie de les taper.
deviendrais-je plus sarkozyste que stakhanov?

dimanche 20 janvier 2008

mon entrée dans le troisième âge

comme la vie n'est pas toujours toute belle et toute parfaitement adaptée à la chaussitude,
comme parfois tout ne glisse pas comme ça devrait,
et surtout comme lachaussette est un espace de vérité vraie, de tranches de vie vécues et assumées,
je m'en vais vous raconter comment une jeune fille de 22 ans peut se transformer en mamie en seulement quelques jours.

je suis repartie de Madrid le 16 janvier, la tête aussi emplie de bons souvenirs que mon nez était bouché.
j'avais de la fièvre. je me suis levée au dernier moment, n'ai pas mangé et j'ai filé en direction d'Atocha pour y prendre le métro. tenir jusqu'à l'aéroport pas été très facile, vu que les madrilènes doivent être très douéEs au jeu des sièges musicaux.
je m'explique: tu rentres dans le métro ya plein de places assises qui brillent et qui n'attendent que tes fesses. et là, tout va très vite: avant que t'aies fait un pas, et pourtant en tant que néoparisienne t'es un peu entraînée à l'avidité, ya plus de place nulle part. partout, tu vois des mamies dont tu jurerais qu'elles sont incapables de se lever en moins d'un quart d'heure.
j'ai dû prendre 3 métros et à chaque fois c'était pareil.
mais vaillante et fière que je suis, j'ai réussi à atteindre mon avion, et même à y dormir, fièvreuse et cauchemardante, sans avoir écouté les consignes de sécurité.
à paris, j'ai récupéré mi equipaje et je suis rentrée dormir, tremblante et fébrile.
j'ai mangé des fruits grâce à mon adorable co-loque. je me suis dit tiens ça te fera des vitamines, pis ça compensera un peu les tortillas de Madrid.
le lendemain matin, 17 janvier, j'avais hyper mal aux oreilles en plusse de ma température. j'ai donc été voir le seul docteur de paris que j'avais déjà fréquenté.
il m'a dit que j'avais une otite barotraumatique (c'est clâsse hein?), m'a donné des gouttes, de l'Ad*vil pour me déboucher le nez et rien contre la douleur parce qu'il m'a pas prise au sérieux.
pas le droit de me laver les cheveux.
là vous voyez, quand la trompe d'Eustache est bouchée, l'oreille peut pas faire des bulles comme quand vous allez à la montagne en oiture. ben après ça tire sur le tympan, qui au choix se gonfle ou est aspiré à l'intérieur. déjà ça fait mal.


le soir-même, je suis rentrée en Auvergne, j'ai bien dormi et mangé 2 bananes en me disant que c'était un peu light pour une journée.
le lendemain 18 janvier je me suis réveillée en pleurant de douleur après avoir très peu et mal dormi. vous connaissez pourtant mon sens de la dignité qui parfois confine à la snobinarderie. ben là c'était plus fort que moi. et toute la journée ça n'allait pas, je pouvais pas tourner la tête, pas ouvrir la bouche. j'ai mangé de la purée de brocolis gentiment décongelée par Françoise tout en buvant diverses soupes à la paille ainsi que plusieurs sortes de jus de fruits achetés par elle, et ce en attenant que mon Sa*kib m'emmène voir la doctoresse de mon adolescence.
dans la salle d'attente, j'ai pleuré comme un bébé, d'épuisement et de douleur.
elle a été drôlement surprise de me voir comme ça, ma doctoresse de quand j'étais jeune, et elle m'a dit que j'étais pourtant pas du genre douillette quand même.
après quand elle a regardé dans mes oreilles avec ses trucs exprès, elle a compris. elle a dit oh j'avais jamais vu ça et dis donc tu dois jongler toi.
mes deux tympans avaient explosé.
depuis, je suis sous cortisone, je n'entends presque rien, il faut me parler fort et plutôt dans l'oreille droite, je n'ai pas le sens de l'équilibre, je mange toujours des trucs mous parce que j'ai interdiction de mâcher, quand je dors, je ne dois pas allonger ma tête. pas de train, pas d'avion, pas de courants d'air, pas de cigarettes autour de moi. inhalations.

mardi 15 janvier 2008

Where the hell is lachaussette? (suite et probablement fin)


autre indice même si personne ne joue sauf Yza qu'elle a déjà pu besoin:
sinon, sachez que je l'ai fait: j'ai réussi à caser transhumance dans mon partiel de méthodologie de la traduction. ouais. ah ben c'est un métier.

lundi 14 janvier 2008

Mais où est la chaussette? Where the hell is lachaussette?

j'ai toujours aimé les grands voyageurs vous voyez, et avant de lire Bouvier je regardais souvent Où est Charlié à la tévé. en plusse je suis bilingue et j'ai des références dans certaines cultures étrangères. un jour je vous raconterai des blagues bosniaques. sachez aussi que Jon m'a montré quelques trucs absolument incontournables niveau humour canadien. à chaque pays ses défauts que voulez-vous... la France ça fait peur et le Canada ça fait pas rire, c'est tout.
avant d'avoir des références geek (si tu connais pas, clique sur ce dernier lien. si t'aimes pas, je te paye un demi. ouais, à Paris s'il le faut. même que je prendrai un crédit), à l'époque où je faisais semblant d'avoir trouvé charlie (mais non je vais pas te le dire, t'as qu'à chercher tout seul oh), avant de pouvoir parler des voyages de Momone qu'elle en a fait des trucs même à l'époque où elle avait pas de sous, et après au fur et à mesure des autobios elle arrête de faire du stop et elle prend l'avion. que voulez-vous on s'embourgeoise. avant tout ça donc, j'aimais déjà les voyages. et longtemps je me suis couchée tard mais c'est une autre histoire.
bref.
oui vous voyez c'est un pays qui a une tradition artistique que n'égale qu'un savoir culinaire subtilement raffiné. je développerai au prochaine post, sinon ça fait trop d'indices.


habituéEs de l'énigme de Karambolage, ya des indices qui aident hein.

lundi 7 janvier 2008

une saine colère

mes chers, vous raconter mon retour en France. déjà ya eu les français partout et ça c'était pas facile mais enfin c'était toujours moins pire que l'avion croate et ses gâteaux nationalistes (je vous assure, ils arrivent à raconter l'histoire d'un biscuit au miel et au poivre en y ajoutant une touche de nationalisme, ils sont trop forts les croates. la prochaine fois que je prends Croatia Airline, je salue à la bosniaque, Salam alikum etc.). après une nuit blanche, une arrivée à 4h15 à l'aéroport de Sarajevo-qui-ouvre-à-5-h et putain il fait -10, j'ai donc pris mon courage à 10 doigts pour affronter la francitude râlante de cette fin 2007.
dans le RER qui va de l'aéroport (et non pas aréoport) à Paris, yavait plein d'estrangers qui comprenaient pas comment ça marchait et où ça s'arrêtait alors j'ai pu leur parler anglais tout ça c'était encore assez sympa.
ensuite, ya eu les gens qui se promenaient sur la voie et on a dû s'arrêter, changer de train.
alors je m'interroge: qui se promène sur des rails de train un 31 décembre bordel de merde de bite à cul?!
mais tout ça, grâce à mon calme légendaire, j'ai su gérer.

jusqu'à ce que....
suspense...

le 8 janvier qui vient, Momone aura 100 ans.
du coup les journaux français, entre ça et les 40 ans de mai 68, peuvent se remettre à faire semblant d'être de gauche, de réfléchir. même ils vont nous refaire le coup du 4ème pouvoir, de l'esprit critique et tout hein, vous allez voir. ils vont redemander aux plus grands philosophes français actuellement décoiffés d'écrire des articles avec des mots compliqués. Onfray et BHL vont pouvoir recommencer à faire comme s'ils pensaient beaucoup.
...
passons.
ce qui m'énerve vraiment, c'est la une du nouvel observateur. (ci contre).
pas que voir les fesses de Simone me soit franchement désagréable, comprenez-moi bien.
je ne vois vraiment pas en quoi cette photo volée et le titre "la scandaleuse" lui rendent justice. Momone n'était pas actrice porno, c'est une photo volée. je pense ne pas trop prendre de risque en affirmant qu'elle doit être la seule de ce genre d'ailleurs.
si ces thèses ont effectivement fait scandal, il me semble que c'est davantage à un esprit corrosif et novateur qu'elles le doivent.
si une philosophe a appliqué le doute cartésien, c'est elle, reprenant et analysant tous les fondements de la société. Elle a, selon moi, vu le dangereux où l'on voyait l'innocent et le naturel.
alors si le nouvel obs doit montrer un cul, aussi philosophique soit-il, pour vendre, il est encore plus temps de quitter le pays.

mercredi 2 janvier 2008

et la santé.

j'ai trouvé la solution pour fuir le Noël en famille que je déteste toute, la trinité foie gras, saumon et huîtres alors que Françoise ça fait 8 ans que je suis végétarienne c'est quand même pas compliqué.
oui, pour éviter le côté sirupeux-gras de la bûche, de l'amour familial et de la paix dans le monde occidental, j'ai été ne pas fêter Noël en terre musulmane. patrie da la moitié de mes ancêtres où tout le monde a le bon goût de se foutre du Christ (oui parce que sinon mes autres ancêtres, je vous rassure, étaient totalement occidentaux). là, j'ai en outre retrouvé l'hiver et la neige ainsi que cette démarche caractéristique, hésitant entre le pingouin et la femme enceinte de 10 mois, qui avait déjà fait mon succès à Montréal.
trève de blablas et de confiseries,
photos (et légéndes, au cas où ça intéresse):
dans un café, une chouette décoration
l'éclairage de mon café préféré de Sarajevo et je crois du monde entier
des gens qui y traînaient, mon thé turc
autre vue
la fontaine du quartier ottoman. la légende dit qu'il faut boire de son eau pour revenir un jour. et jusque là ça a fonctionné (en revanche, je n'ai pas rencontré l'homme de ma vie sur la promenade à côté du pont du prince)
en plein quartier ottoman, des maisons austro-hongroises. une mendiante, une banque et des impacts de balles, Sarajevo.
un magasin de soieries

le quartier austro-hongrois
encore
là, c'est parce que j'aime bien prendre les bougies en photo