mardi 26 février 2008

chaussette et bovins

ne croyez pas que je commence un poste à 1h59 en ce mardi 26 février à peine éclôt et déjà prometteur par plaisir.
c'est uniquement par sens du devoir que je vous écris.
et aussi parce que j'en arrive au stade ultime de la plus grande de mes perversions personnelles après l'amoureuse: je procrastine désormais le sommeil.
et pour procrastiner en toute beauté, je pourrais:
- montrer les photos que j'ai prises lors de ma promenade dominicale avec Camille
- citer Desproges que je lis avec une ferveur que n'égale que mon envie de ne pas me plonger dans mon mémoire. oh et puis je ne résiste pas à cette innocente et utile tentation d'enrichir votre culture... "Si tous les étrangers étaient méconnaissables, on ne pourrait même plus faire de guerres, faute de pouvoir reconnaître l'ennemi. Heureusement, l'Homme a inventé le drapeau. Le drapeau distingue l'Homme de la bête."
- raconter un strip tease avec toute la drôlerie et le cynisme dont je suis capable, en parsemant l'ensemble de mots compliqués pour cacher la vacuité du propos comme à mon habitude. (je parle de l'émission belge. je sens que je vais encore attirer des connexions louches moi).
quand même. pour vous montrer que j'ai raison quand j'affirme que les enfants sont cons.


d'ailleurs si vous regardez les vidéos related, yen a une avec un prêtre qui prouve que j'ai aussi raison de détester aussi les catholiques (oui je sais ça fait une répétition mais je ne pouvais pas me résoudre à ne souligner qu'un des éléments).
- raconter comment en 2 jours j'ai trouvé une étagère pour protéger mes livres de l'humidité ambiante et donner à ma bougie-Lénine la haute position qu'elle mérite ET un truc dont le nom spécifique m'échappe, mais qui me permet de pendre mes vêtements sur des cintres. tout ça parce qu'Aurore fait un documentaire sur les étudiants fauchés et qu'elle porte chance. si, c'est scien-ti-fi-queuh. ça fait 6 mois que je cherche ça et que les rues parisiennes n'offrent que tables, chaises et autre matelas.
ma non.
au lieu de tout cela, je voulais juste vous montrer le regard enjôleur voire carrément racoleur et pas passif des bovins de cette année 2008.

(non mais vous avez vu?! elle est partout dans le métro à nous regarder de trois quarts comme ça là)

jeudi 14 février 2008

placenta, champignons et brosses à dents

Pour ceux d'entre vous qui se demandent -c'est que j'aime à vous croire nombreux et à l'affût, ça m'aide à vous écrire- à quoi ressemble concrètement ma vie, voici quelques zimages volées:




Aurore met un point d'honneur à ne pas assortir ses chaussettes...




....et dans un coin de sa chambre elle stocke ses provisions de pâtes depuis que nous avons été envahies par les "marsons".
Parce qu'Aurore utilise des mots qu'elle seule connaît. mais vu qu'elle croit que nous avons tous accés à ses pensées, tout va bien.
il y a quelques jours de cela, j'étais en train de faire ma vaisselle quand elle est venue me demander "on tourne les champignons?".
...
veut-elle retourner des champignons pour qu'ils cuisent partout? mais non, yen a pas au four
...
quand ai-je promis de prendre des hallucinogènes à Aurore?
...
...
j'ai cru que mes tympans pourris me jouaient un tour mais elle avait vraiment aligné ces mots pour me signifier qu'elle voulait filmer mes moisissures murales afin de s'en servir dans son film sur la vie étudiante à Paris.
et si nous devons comprendre ces mots qui ne sont qu'à elle, elle a un accès souvent déformé à nos dires.
je racontais ma journée glande:
-Après avoir bu Place Sainte Marthe...
- Après avoir bu un placenta?!
c'est une co-loque parfaite et quand je me lève à midi alors que j'avais cours à 9h mais que c'est pas de ma faute ma docteure m'a fait un mot qui dit que je n'entends rien et que je reviendrai quand je pourrai, Aurore me salue par un enjoué "on va voir un navet?".
c'est comme ça qu'on se retrouve devant Astérix.



nos sept brosses à dents





mon bureau








PS: elle vient de me rejoindre pour fumer la chicha, découvre le post et se défend: "ben je suis étudiante en cinéma quoi!"

vendredi 8 février 2008

et merde tiens.

tout a commencé comme une soirée presque normale.
j'étais tristement vautrée sur roquette le canap' désormais recouvert d'une fort seyante tenture et avec le prétexte de travailler sur un projet de conception de documents qui m'a menée à errer de forum en forum de geeks pour comprendre les subtilités de la feuille de style open office après avoir cette après-midi sauté d'article à article sur wikipédia, cherchant erratiquement des informations sur l'extinction de masse afin de comprendre le texte que je traduisais, découvrant la triste histoire du dodo, prête à verser une larmichette ou deux sur le sort de l'oiseau couillon.
oh, je ne le nie pas, ma journée a néanmoins été parsemée de quelques moments joyeux, comme lorsque j'ai découvert cette théorie merveilleuse des années 1960 qui explique l'extinction des dinosaures par l'augmentation du nombre de plantes psychotropes et qu'imaginer Petit pieds
sous champignons m'a fait rire aux éclats.. intérieurement. parce qu'on était dans une salle informatique munie d'un bibliothécaire-informaticien et que comme chacun le sait, ces choses-là font chhhht dés qu'on a le malheur d'émettre un son. ya eu les sushis aussi, ça c'était bien et bon. malgré cela, je ne vous le cacherai pas, mes chers confidents binaires, à 4h05, alors que mon document est mis en page, je suis je suis globalement (qui ne traduit pas globaly) tristoune.
mais enfin pourquoi? n'as-tu pas mangé assez de tartines chèvres-miel? le tchaï ne te convient plus.
si si, mais c'est plus comme avant.
c'est plus comme avant parce qu'Aurore et moi cherchons à déménager et que les prix n'ont pas baissé alors que c'est bon mais pas suffisant.
(ici, Libé nous parle des propriétaires qui louent contre du sexe). et puis la joie de revoir Paris après 14 longues journées de purgatoire auvergnat -enfer ça va pas, parce que l'Enfer, c'est rigolo. le purgatoire, c'est bien chiant- est retombée.
alors après avoir masochistement regardé le prix des 6 1/2 sur Montréal, je suis tombée sur un article de rue 89 qui raconte comment la France refuse des touristes en règle.
je vais me coucher tiens.
et si vous continuez à rien dire, je me tais.