mardi 18 septembre 2007

La chaussette, Ricard et espèce menacée

Cette année et pour la deuxième fois, j'ai été traîné ma chaussette dans un monde parallèle.
dans la ceinture rouge.
à la fête de l'Humanité.
La fête de l'Huma, pour les estrangers qui sont quelques uns à traîner leurs mulots sur la chaussette, c'est le festival organisé par le journal du Parti Communiste, l'Humanité (cliquez, ils en ont besoin). c'est pas cher et rigolo. c'est comme ça que mon tonton a vu les Floyds, Who et Yes. ça l'a pas empéché de finir par voter Besancenot au premier et Zarkozy au deuxième.
pour 15€ par exemple, la dernière fois j'ai pu voir Emir Kusturica, Archive, Nosfell, Juliette, An Pierlé, Keren Ann, des comas éthyliques tout plein, Marie-Georges Buffet faire un discours sous d'immenses panneaux publicitaires TF1 et RTL -que ça faisait mal à ma gauchistude-. J'ai aussi pu entendre pendant 1heure environ Amadou et Mariam d'où que je sois sur le site et puis après pendant 2 jours les crétins bourrés chanter le dimanche à Bamakooo en se trouvant hyper altermondialistes. J'ai pu me faire sauter dessus par un petit mètre 50 boutonneux et appareillé devant le concert d'Offsprings. il voulait faire son premier pogo. c'est mignon, j'ai pas osé lui rendre la pareille (quand j'étais petite je comprenais rendre l'appareil et je voyais pas de quelle machine on parlait) parce que bon, ça aurait pu froisser son beau ticheurte de rock repassé par manman, un grand mètre 80 qui lui saute sur la tronche.
Cette fois-ci, je n'y suis allée que le samedi, parce que j'étais crevée les autres jours. C'est donc en compagnie d'Yza et d'Aurore (qui parle ici de moi encore mieux que moi) que je me suis rendue en utopie. Utopie sur atemporalité devrait-on dire, parce que la fête est aussi hors du temps que de l'espace connu... on peut y suivre des vrais débats de communistes comme dans les années 30, aller supporter le club des amis des combattants de l'Espagne Républicaine, lire des exposés renversant sur Cuba tout en sirotant un petit Coca. l'air de rien.
J'ai croisé Olivier Besancenot, qui a encore plus l'air d'un grand ado en vrai qu'à la télé. je signale au passage qu'une fois, j'ai croisé Robert Hue, c'était derrière la gare de Lyon. il attendait un taxi en hurlant dans son portable. un type normal bien que communiste.
mais il se trouve que ma présence en banlieue (à dire avec le mépris de celle qui ne vit que dans Paris. intra muros). s'expliquait avant tout par la présence d'un grand que vous ne distinguez certes pas sur cette photo mais elle est chouette.
oui mes chers, pauvres petits qui n'y avez pas assisté... j'ai vu Iggy pop en concert.

4 commentaires:

Moukmouk a dit…

l'utopie c'est pour moi la mondialisation... qui prétend que maintenant c'est partout pareil et que nous devons tous devenir les mêmes sous l'oeil bien veillant du grand capital...er à les écouter c,est vraiment le bonheur assuré, enfin si on est actionnaire.

alors que moi je me vois en Uchronie, marcheur de l'espace contre le temps.

Anonyme a dit…

Figure toi que moi aussi, quand j'etais petit je croyais aussi qu'il s'agissait d'un appareil qu'on devait rendre... On peut meme trouver une certaine cohérence a cette forme de l'expression si on la met en parallele avec celle qui "renvoit l'ascenseur"...
Tout se tient, le cochon-dinde comme le god mitchel...

Anonyme a dit…

biensur vous aurez rajouté de vous meme le "e" manquant de gode, Dieu n'a rien à voir avec tout ca

Poutine Girl a dit…

mais oui mais oui mais oui mais moi aussi je me demandais si les deux étaient liées mais ça me semblait louche. comme le cochon-dinde oui oui...